Quelle différence y a-t-il entre un président qui traite ses propres compatriotes de « fils de pute » (et les pauvres pays africains pauvres de « pays de merde ! ») et un homme riche de 64 ans qui ne trouve rien de mieux à faire que de mitrailler ses propres compatriotes (lui aussi) et en tuer le maximum qu’il peut ? Autre question : qui est le président d’un premier ministre dont il a lui-même été le premier ministre, le prédécesseur et le successeur, et qui, si le mécanisme (auquel Machiavel refuserait d’associer son nom tellement ça dépasse ses théories) ne connaît pas un couac surréaliste, sera son prédécesseur et son successeur ? (pour trouver la réponse, faites-vous des vallées dans la tronche et cherchez du côté d’Alep; il est vrai que cet enfer syrien est en sens dessus-dessous, mais si vous faites un peu d’effort, vous y trouverez peut-être cette réponse). Voilà un aperçu de ce qui vous attend si vous-vous hasardez à lire ce zungguzunggugu- zungguzeng (nous l’empruntons à Yellow Man) qui prend le risque de parler d’un monde où la forêt miaule, d’un monde où 2 et 2 font 5, un monde où le Haut Ogoouage est érigé en règle, le monde d’Al Bagdhadi et ses « camionneurs », de George-la-chaussure-Bush, des seleka et anti-balaka, d’Anders Behring Breivik, d’Andreas Lubitz, de Donaldingue, de Moussa Dadis Camara, de Sarko, de Bachar Al Assad, de Vladi Pout-Pout..., bref, un monde où c’est la rachedinguerie zinglindeuse qui dévore la planète entière (nous le chipons à Franckétienne).